La martingale d'Alembert

On sort complètement du principe de la martingale de Hawks avec la martingale d'Alembert, néanmoins celle-ci figure parmi les martingales les plus classiques et connues des méthodes de gestions financières pour gagner aux courses hippiques. Surtout les montantes pmu appliquées au turf jeu simple s'inspirent largement de cette martingale d'Alembert. Il ne faut plus multiplier sa mise de base, il suffit de rajouter ou d'enlever une mise de base à sa mise totale selon que l'on vient de perdre ou gagner.

Dans la martingale d'Alembert, il faut rajouter une mise de base à sa mise de base lorsqu'on vient de perdre, et en enlever une lorsque l'on vient de gagner. S'il ne s'agit pas d'un jeu simple (côtes 2/1) équiprobable pour chacune des deux parties, les mises ne vont cesser d'augmenter sans jamais revenir à la mise de base.

Cette méthode et toutes ses variantes sont victimes aussi, tout comme la martingale de Hawks, des grands écarts qui causent la catastrophe. On pourrait penser de cette méthode qu'elle est en effet plus douce que la martingale de Hawks où l'on multiplie sa mise de base en cas de perte, pourtant la simple addition d'une mise de base à sa mise totale peut vite faire gonfler sa mise totale. Ne serait-ce qu'en jeu simple (rapports à 2/1, chances de gagner proches mais inférieures à 1/2), l'on atteint vite des sommes étourdissantes. Cette méthode est donc reconnue comme perdante et dangereuse.